Le mot « coping » vient de nos ami·e·s english et signifie : « faire face à ». Mais faire face à quoi ? Au stress bien sûr !
Les stratégies de coping sont aussi appelées juste « coping » ou « stratégies de gestion du stress ». Ce sont les moyens que chacun·e a pour s’adapter aux situations stressantes. En fait, ça sert à nous protéger aussi bien physiquement que psychiquement. Elles sont donc super importantes !
Les différentes stratégies
Il existe plusieurs stratégies de gestion du stress. Pour les expliquer, on va prendre une situation qui peut nous arriver : passer un entretien pour un stage ou un job.
Qu’est-ce qui peut me permettre de réussir cet entretien ? Plusieurs stratégies possibles :
Essayer de résoudre le « problème » = agir sur la situation.
Dans le cas de l’entretien, je peux :
- réfléchir aux questions qu’on peut me poser et préparer mes réponses
- faire des simulations avec des copain·ine·s
- éplucher le site internet de l’entreprise
- partir bien à l’avance pour ne pas être en retard
- bien repérer mon itinéraire la veille
- etc.
Gérer mes émotions = essayer de se calmer intérieurement
Ici par exemple :
- Faire des exercices de relaxation : avant, pendant ou même après
- Aller courir pour se défouler
- Penser à mes qualités, mes compétences, mes réussites, etc.
- Je me prévois un déjeuner avec un·e pote très drôle juste avant
- Etc.
Fuir = éviter la situation
« Un entretien ? Oups, je crois que j’ai de la fièvre tout d’un coup ! »
Qui n’a jamais eu envie de rebrousser chemin tellement le stress était fort ?
Fuir est parfois une bonne stratégie. Par exemple : changer de trottoir quand on croise des personnes inquiétantes la nuit dans la rue est très judicieux. Mais rater des occasions importantes comme un entretien ou un premier « date », ça peut être plus problématique !
Se faire aider = compter sur nos proches pour nous soutenir
Eh oui ! Quand on est entouré·e, on peut partager nos idées et trouver des solutions qu’on n’aurait pas trouvé tout·e seul·e. Et puis ça fait du bien d’être écouté·e et rassuré·e. Même si les proches ne peuvent pas vraiment changer notre problème, il·elle·s peuvent nous apporter du réconfort, par exemple avec un massage ou des bons petits plats.
Tu peux demander à quelqu’un·e de t’accompagner pour faire le trajet par exemple.
Quelle est la meilleure stratégie ?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise stratégie ! Enfin si… mais disons que ça va dépendre de la situation. La seule question à se poser c’est : « Qu’est-ce que je peux ou pas maîtriser ? », « Sur quoi je peux agir ? ».
Par exemple : si je veux arriver à l’heure à ce fameux entretien…
Qu’est-ce que je maîtrise ?
Je peux préparer mon itinéraire et partir très à l’avance pour anticiper d’éventuels embouteillages.
Qu’est-ce que je ne maîtrise pas ?
Si malgré toutes ces précautions, mon bus tombe en panne et que je vais être en retard, j’aurais beau maudire la Terre entière, prier, me rouler par terre et faire une danse de la pluie, ça ne changera pas la situation !
La seule option qu’il me reste est d’essayer de me détendre en respirant calmement.
Je peux aussi essayer de retrouver un peu de contrôle sur la situation en appelant la personne qui doit me recevoir pour lui expliquer le problème et l’avertir de mon retard.
Autre point important : dans une même situation chacun·e va réagir différemment. L’important est de trouver la stratégie efficace qui nous convient !
Enfin, à ne pas oublier : on peut développer de nouvelles stratégies toute sa vie pour ne pas se laisser submerger par le stress. Ça se fait notamment avec un·e psychologue, par exemple aux Happsy Hours ou avec l’Happsy Line.
Et toi, c’est quoi ta stratégie ?