Votre structure est confrontée à une situation de crise ?

Voici quelques conseils que nous avons écrit pour vous aider face à cet évènement.

Conseils en matière de communication :

  • Avant toute communication, assurez-vous qu’il n’y ait pas d’enjeux légaux autour de l’événement et/ou autour de la communication sur l’événement (afin par exemple de ne pas gêner le travail de la Police)
  • Auprès des personnes impactées par l’événement :
  • Il est important de pouvoir leur apporter une information officielle, particulièrement si elles ont été informées ou sont susceptibles de l’être par d’autres biais (médias, réseaux sociaux, rumeurs, etc).
  • Ne communiquer que des informations fiables, vérifiables et factuelles
  • Même si cela peut vous paraitre difficile, employez les mots qui qualifient les faits.
  • Par exemple, nommez clairement un décès par suicide si c’est le cas. Ne pas utiliser de « métaphores » comme « il·elle nous a quitté », « il·elle a pris son envol », qui peuvent générer interprétations et fausses croyances.
  • En cas de suicide : ne mentionnez pas le moyen, et donnez des ressources d’aide et d’écoute (notamment le 3114, numéro national de prévention du suicide).
  • D’une manière générale, accompagnez toute communication en fournissant des ressources d’aide et d’écoute.
  • Communiquez sur le fait que vous avez pris contact avec des services compétents pour prendre en charge et accompagner les personnes impactées qui en aurait besoin, sans vous engager sur ce qui va être mis en place si vous n’êtes pas en mesure de le faire.

Auprès des personnes qui ne sont pas impactées ou pas concernées par l’événement :

  • Il est important de pouvoir s’interroger sur les bénéfices attendus d’une communication large. Car, si les personnes auprès desquelles vous envisagez de communiquer ne sont pas impactées par l’événement et si, a fortiori, elles ne sont pas concernées, l’information peut inquiéter ou insécuriser inutilement.

Conduite à tenir en direction des personnes impactées (collectivement) :

  • Ne les incitez pas à se regrouper pour parler entre elles (pour éviter la contagion émotionnelle, mais aussi pour ne pas favoriser la mémorisation des événements).
  • Recommandez-leur de ne pas regarder les médias, et surtout de ne pas y rester connecté·e·s.
  • Mieux vaut éviter la consommation de café et de sucre, qui sont des stimulants du cerveau et qui, à ce titre, vont accroître la vigilance et les ruminations, et par conséquent majorer le stress et l’anxiété.

Conseils pour aider une personne victime :

https://www.pssmfrance.fr/wp-content/uploads/2023/09/Carnet-TRAUMA-ADULTE-1.pdf

 

Besoin d’aide pour soutenir vos étudiant·e·s ou équipes face à cette situation ? Contactez-nous.