Début d’un cursus universitaire, installation dans un nouveau logement, travail après les cours… devenir un·e jeune adulte et être étudiant·e peut créer de lourdes responsabilités et certain·e·s jeunes peuvent se sentir submergé·e·s !
Vous connaissez votre enfant depuis toujours…
Alors, y a-t-il des signes qui pourraient vous montrer que votre enfant est en mal-être ? Quelle attitude serait la plus appropriée pour l’aider ? Vers qui se tourner si les choses s’aggravent ?
Vous connaissez votre enfant depuis toujours, alors si vous remarquez quelque chose d’inhabituel dans son comportement, observez-le·la en détails. En effet, certains signes peuvent être le reflet de l’installation du mal-être : s’enferme-t-il·elle dans sa chambre plus longtemps ou plus souvent que d’habitude ? Mange-t-il·elle moins ou plus ? A-t-il·elle l’air plus fatigué que d’habitude ? Se montre t-il·elle irritable ou agressif·ve verbalement ou physiquement ? Au-delà d’une frustration temporaire, a t-il·elle des propos négatifs envers lui·elle-même, les autres ou la vie ?
Si vous remarquez un des points ci-dessus ou autre chose qui ne lui ressemble pas, prenez le temps de vous interesser véritablement à lui·elle en toute simplicité et bienveillance, à l’aide d’une ou plusieurs questions simples : « Comment vas-tu en ce moment ? », « Tu ne vas plus au squash avec Laura le mardi soir, pourquoi ? » Cela permet à votre enfant de se sentir compris·e et entendu·e. Aussi, si vous en ressentez le besoin, mettez des mots sur vos inquiétudes : « Je suis inquièt·e pour toi en ce moment ». Cela permet d’ouvrir le dialogue et d’aborder les problèmes via un autre angle. L’idée étant aussi de montrer que ses difficultés n’ont pas à être un tabou et que vous êtes prêt·e à l’écouter, le·la soutenir, l’accompagner.
Et si ça s’aggrave ?
Parfois les difficultés se doublent quand votre enfant refuse toute aide ou dialogue. Que faire ? Proposez-lui des ressources extérieures au cercle familial.
En premier lieu, vous pouvez lui proposer de prendre connaissance avec les tests ou différents articles de ce site internet dans les rubriques « Mes soucis » et « Mes solutions ». Ce sont des articles spécialement écrits pour les étudiant·e·s dans le but de les aider à surmonter leurs difficultés.
Ensuite, le médecin généraliste peut être une ressource facile d’accès et facilement acceptable (mais pas nécessairement le médecin de famille). Aussi, le Fil santé jeunes, par exemple, propose une ligne d’écoute, un chat collectif et individuel 7j/7, de 9h à 23h. En cas d’idées suicidaires, vous pouvez également contacter le 3114 : numéro national gratuit de prévention du suicide. Des professionnel·le·s répondent 24h/24 et 7j/7. Enfin, notre Happsy Line et les Happsy Hours peuvent lui permettre de rencontrer un·e psychologue d’Apsytude.
Pour connaître toutes les structures et services capables d’aider votre enfant, vous pouvez lui faire consulter le site : soutien-étudiant.info. L’idée étant de ne pas faire à sa place mais de l’accompagner à faire lui·elle-même : « Souhaites-tu que l’on regarde le site internet ensemble ? » « Veux-tu que je te donne les numéros de téléphone que j’ai trouvé ? ».
Et vous parents, dans l’histoire ?
Enfin, si vous parent, vous vous sentez submergé·e par le mal-être de votre enfant, il existe aussi des lieux ressources, comme la maison des adolescents de votre département qui propose des consultations pour les proches.
Pensez aussi à vous faire accompagner vous-même pour verbaliser les choses autrement.